Puisque fondées sur des axiomes qui constituent des vérités absolues ne dépendant d'aucune autre proposition,
sa substance est d'abord entièrement intellectuelle.
En cela, elle est depuis toujours désignée à l'unanimité par les scientifiques de grande renommée, comme étant La Science par Excellence, celle qui n'a besoin d'aucune autre, mais qui est indispensable à toutes les autres.
Elles possèdent plusieurs branches telles que : l'Arithmétique (décrite par Eratosthène comme la reine des Mathématiques), l'Algèbre, l'Analyse, la Philosophie, la Géométrie, l'Informatique, les Logiques, etc.
Et bien que les utilisations des Mathématiques Pures diffèrent en quelques points des utilisations des Mathématiques Appliquées (aux sciences plus approximatives) telles que : la physique ou la chimie ;
ses découvertes purement théoriques permettent de faire évoluer le reste des sciences qui lui sont sous-jacentes.
Et, étant donnée la grande nécessité des Mathématiques dans le Monde palpable et le Monde abstrait - dans les sciences physique et les sciences philosophiques -,
il est très aisé, pour des esprits assez éveillés, de trouver un certain plaisir dans la manipulation des nombres et des symboles, qui est probablement requis pour développer ses facultés Mathématiques et logiques, mais qui ne l'est pas pour les apprendre!
La maîtrise du raisonnement en Mathématiques passe par la maîtrise d'un certain nombre de techniques permettant de réaliser un certain nombre de types de tâches, ceci par la connaissances d'un certain nombre de notions théoriques mettant en lien un certain nombre d'outils Mathématiques.
C'est dans l'exercice de ce "bloc" praxéologique que se construit l'apprentissage des Mathématiques fondamentales ou élémentaires de base, fondements qui suffisamment assimilés, permettront un jour de prétendre à l'apprentissage des Mathématiques Supérieures et à l'initiation à la recherche (Enseignement Supérieur des Mathématiques).
Un éminent scientifique l'avait déjà compris, et écrit dans L'Essayeur :
« La philosophie est écrite dans ce vaste livre qui constamment se tient ouvert devant nos yeux (je veux dire l’Univers),
et on ne peut le comprendre si d’abord on n’apprend pas à connaître la langue et les caractères dans lesquels il est écrit.
Or il est écrit en langue Mathématique, et ses caractères sont les triangles, les cercles et autres figures géométriques,
sans lesquelles il est humainement impossible d’en comprendre un seul mot, sans lesquelles on erre vraiment dans un labyrinthe obscur. » L'Essayeur - de Galileo -[p. 141]